DOCUMENTS.                                    159
passés par devant Haguemer et Huart, le premier du 3 août 1625 et le dernier du 9 juillet 1629 « avec lesquels baux est la requête pré­sentée par lesdits codiens à M. le lieutenant civil pour avoir per­mission de représenter audit hôtel. »
1625. 13 août. — Exploit fait à la requête des codiens de la troupe royale auxdits maitres pour voir avouer qu'ils loueroient telle maison qu'il leur sembleroit pour représenter leurs comédies.
1625. 14 août. — Procès-verbal d'une comparution faite chez M. le lieutenant civil par lesdits codiens du Roi et lesdits maitres, dans lequel est ordonné que les codiens du prince d'Orange joui­ront du bail qui leur avoit été fait par lesdits maitres, est fait dé­fenses auxdits codiens du Roi de les troubler ni de jouer autour de la maison et hôtel de Bourgogne « ains au quarreau de la rue Saint-Anthoine » en payant auxdits maitres les droits accoutumés.
1627. 7 juillet. — Cinq pièces : la première est un exploit d'assigna­tion fait à la requête desdits maitres auxdits codiens de la troupe royale pour eux voir faire défenses de ne plus représenter de co­dies à heure indue, à peine de prison. La deuxième est une odonnance du commissaire d'Aubray portant mandement d'assigner témoins pour déposer vérité, à la requête desdits maitres contre les­dits codiens. La troisme est une sentence du Châtelet en date du 7' juillet 1627 rendue entre lesdits maitres et lesdits, codiens, par laquelle il est fait défense à iceux codiens de plus faire les vio­lences y mentionnées et de représenter codies à heure indue, à peine de prison. La quatrième est un exploit fait auxdits maitres à la requête desdits codiens pour voir rabattre ladite sentence ; et la cin­quième est une sentence du Châtelet du 3 août 1627 portant défaut aux­dits maitres à l'encontre desdits codienset qu'ils seroient réassignés.
1627. 17 novembre. Requête présentée par lesdits maîtres à M. le bailli du Palais, tendant à ce qu'il fut fait défenses aux nom­més Désidières^ Descombes et autres, qui se disoient Grecs de na­tion, de représenter et jouer aucunes codies, farces et ballets.
1627. 18 novembre. — Sentence par extrait rendue audit bailliage, par laquelle est ordonné que les parties écriront et produiront, avec laquelle est l'inventaire de production desdits maitres par devant ledit sieur bailli, à l'encontre desdits opérateurs grecs.
1627. 7 décembre. — Arrêt du Parlement contre Nicolas Guéru (voir au 14 février 1624).
1627. 9 décembre. — Sentence rendue par le bailli, du Palais par laquelle lesdits maitres sont maintenus en leurs droits et privilèges, et défenses à toutes personnes de les troubler en la jouissance d'iceux, et condamne Hiérôme Lecomte et Georges, Grecs de nation, aux dépens; avec laquelle sont deux requêtes répondues dudit sieur bailli du Palais, tendant à ce que Me Bruslé, procureur desdits Grecs soit contraint..